Publié dans Société

Embouteillages de fin d’année - Les deux roues fortement sollicitées!

Publié le mercredi, 24 décembre 2025

Les taximotos et les taxibicyclettes sont fortement sollicités ces derniers jours. Les embouteillages, observés sur de nombreux axes, compliquent les déplacements, notamment en cette période festive, raison pour laquelle beaucoup optent pour les 2 roues.

 

Chacun ses clients cibles. Les taximotos sont surtout actifs en centre-ville, ciblant les personnes ayant les moyens de faire leurs courses en ville en cette veille des fêtes de fin d’année. Les taxibicyclettes sont, quant à eux, très présentes en périphérie, notamment du côté d’Anosibe, Anosizato, Anosipatrana et des quartiers environnants. Pour ces 2 roues, le nombre de clients a nettement augmenté. « Le nombre de clients a doublé depuis cette semaine. J’arrive à avoir jusqu’à dix clients par jour, en plus de mes clients fidèles », témoigne Angelo, conducteur de taximoto. Pour les gens qui évitent de se déplacer, la vente en ligne connaît un regain d’intérêt. Les livraisons se multiplient, avec les vélos comme principal moyen de transport. 

Avec la hausse des demandes, bon nombre des 2 roues appliquent une hausse de tarif des courses. « J’applique une hausse de 2 000 à 5 000 ariary pour les courses en ville. Avec les embouteillages monstres, même les motos restent bloquées pendant plusieurs minutes », avance Angelo. « Je fais surtout des courses personnelles ces derniers jours. Pour mes clients fidèles, je garde le tarif habituel, malgré les obstacles », explique Tahina A., également conducteur de taximoto. Quant aux frais de livraison, la majorité des vendeurs et livreurs maintiennent les frais habituels, entre 3000 à 5000 ariary pour simples courses en ville et périphérie. La livraison des lourds colis applique d’autres tarifs, allant de 5000 à 20 000 ariary. 

Du côté des usagers, les avis sont partagés. « J’ai payé 8000 ariary pour le trajet 67Ha- Antaninarenina, soit le tarif habituel. Je connais bien les tarifs et je refuse de payer plus, même si les embouteillages bloquent également les motos », nous confie K.R., cliente fidèle de taximoto. « En cette période de fêtes, je comprends que le tarif soit revu à la hausse tant pour les taxis que les taximotos. Ma course habituelle en taxi a augmenté de 5 000 à 10 000 ariary. Hier, j’ai payé 30 000 ariary pour un trajet Ankorahotra–Mahamasina, contre 20 000 ariary d’habitude », s’exprime Arinoro S. Questionné à ce sujet, Richard R., chauffeur de taxi, reconnaît avoir appliqué la hausse. « Je suis obligé d’augmenter le tarif. Les embouteillages me prennent plus d’une heure entre Analakely et Soarano. Le temps, la patience et le carburant sont comptés. En plus, les clients transportent souvent plusieurs articles après leurs courses », explique t-il. 

Quoi qu’il en soit, les longues files de véhicules en centre-ville et tous ses issues n’épargnent pas les 2 roues, même si ces derniers peuvent se faufiler entre les lignes...

P.R. 

 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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